Vendredi 14 novembre – 14h00-15h30
Pour le dernier séminaire de l’année 2025, nous avons le plaisir d’accueillir Camila Bastidas (Dr, PPSM) et Adrien Hornung (étudiant) afin de découvrir le projet MA-MESON, soutenu par le DIM PAMIR.
14H00 – MA-MESON : du développement à l’usage — vers une recherche plus collaborative et reproductible.
C. Bastidas, Laboratoire de Photophysique et photochimie supramoléculaires et macromoléculaires (PPSM) – ENS Paris-Saclay – UMR CNRS 8531
MA-MESON (Matériaux Anciens aux Mésocentres) est un projet qui vise à fournir à la communauté scientifique une plateforme d’analyse de données qui permet aux chercheurs de travailler de manière collaborative et reproductible sur des projets liés à l’étude des matériaux anciens. La plateforme est en cours de développement et vise à offrir des environnements de travail préconfigurés, qui intègrent tous les outils, librairies et logiciels scientifiques nécessaires, facilitant ainsi l’accès aux ressources informatiques du mésocentre et éliminant les obstacles techniques à l’analyse des données. Les utilisateurs peuvent développer, partager et exécuter leurs analyses directement sur la plateforme, ce qui favorise la collaboration interdisciplinaire, la performance de calcul et la traçabilité des résultats scientifiques.
14h30 – Simulation Geant4 d’une expérience de spectroscopie de fluorescence X
A. Hornung, Laboratoire de Photophysique et photochimie supramoléculaires et macromoléculaires (PPSM) – ENS Paris-Saclay – UMR CNRS 8531 & Physikalisch-Technische Bundesanstalt (PTB), Institut de métrologie d’Allemagne – Berlin.
L’étude des spectres de fluorescence X se heurte à la multiplicité des phénomènes physiques impliqués dans leur formation. Dans le but d’en améliorer le traitement statistique, une approche de simulation fondée sur la méthode de transport par Monte Carlo à N particules a été mise en œuvre. Cette étude explore les possibilités offertes par l’outil Geant4 pour simuler fidèlement le transport des particules d’une expérience XRF ainsi que les processus liés à leur détection.
La comparaison de données simulées avec des données réelles, obtenues par l’institut national de métrologie d’Allemagne (PTB), montre la capacité de Geant4 à produire des spectres réalistes. De plus, la possibilité de suivre les particules et les processus physiques qu’elles subissent, en font un outil intéressant pour étudier les différentes contributions aux spectres. Cependant, Geant4 connaît des limitations quant à la simulation de phénomènes de basse énergie (de l’ordre de quelques dizaines d’eV), notamment pour la phase de détection.
Le projet sert aussi de test pour MA-MESON (DIM, IJCLab, IPANEMA, PPSM, Université Paris-Saclay), une plateforme collaborative pour des projets interdisciplinaires en sciences du patrimoine, sur laquelle les calculs ont été effectués. Elle a notamment permis l’exécution de simulations longues et a fourni les outils nécessaires au traitement des données.
L’étude a été menée durant deux stages, d’abord au sein de l’équipe matériaux anciens du PPSM (ENS Paris-Saclay) encadré par Loïc Bertrand (PPSM) et Serge Cohen (IPANEMA), puis au Physikalisch-Technische Bundesanstalt (PTB), l’institut de métrologie d’Allemagne, à Berlin.
Le séminaire aura lieu sous format hybride. Si vous souhaitez y assister, vous pouvez demander le lien de connexion aux organisateurs : Clara HAIRIE et Shadé ALAO (nous contacter).
